Que se passera-t-il lorsque toutes les batteries des voitures électriques arriveront en fin de vie ?

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Les gouvernements fédéral et provinciaux de l’Ontario et du Québec ont alloué des dizaines de milliards de greenbacks au développement d’usines de fabrication de batteries pour véhicules électriques et de chaînes d’approvisionnement au cours des deux dernières années.

Un soutien vital est également fourni par le gouvernement fédéral et certaines provinces pour soutenir l’achat de véhicules électriques pour les Canadiens et développer une infrastructure de recharge pour les véhicules électriques. Des propositions réglementaires visant à rendre obligatoire l. a. vente de véhicules légers à 100 % zéro émission d’ici 2035 sont également à l’étude.

Les véhicules électriques surpassent de loin les véhicules conventionnels équipés d’un moteur à combustion interne en termes de réduction des émissions directes de gaz à effet de serre et d’autres polluants, ainsi qu’en termes d’efficacité énergétique.

Le shipping routier produit 14 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Par conséquent, l’adoption généralisée des véhicules électriques est largement acceptée comme un élément essentiel des plans de décarbonation efficaces.

Cependant, lorsque l’électrification des transports est considérée sur l. a. base du cycle de vie, elle soulève des questions de durabilité plus larges, telles que :

  1. l. a. nécessité d’augmenter l’offre d’électricité pour répondre à l. a. demande supplémentaire résultant de l’adoption généralisée des véhicules électriques ;
  2. l’affect et les risques associés aux matériaux et aux chaînes d’approvisionnement nécessaires à l. a. fabrication de véhicules électriques, en particulier l’extraction de minéraux evaluations pour l. a. manufacturing de batteries ;
  3. Gestion et élimination des batteries de véhicules électriques en fin de vie, qui sont des produits manufacturés complexes pouvant contenir des components classées comme toxiques en vertu de l. a. Loi canadienne sur l. a. coverage de l’environnement et d’autres lois.

L. a. première query est complexe et importante. Il est examiné à travers des études menées par les gouvernements, les services and products publics, les ONG et l. a. communauté universitaire. Les deuxième et troisième questions ont reçu beaucoup moins d’consideration.

Le gouvernement fédéral et de nombreux gouvernements provinciaux, dont l’Ontario, soutiennent fortement le développement de ressources minérales importantes pour l. a. fabrication de batteries de véhicules électriques. Mais il y a ecu peu d’movements ou de discussions sur ce qui se passe lorsque les batteries des voitures électriques atteignent l. a. fin de leur durée de vie.

Cela doit changer. Les domaines de risques et d’opportunités doivent être identifiés dès le début et des cadres établis pour résoudre ces problèmes avant qu’ils ne deviennent de graves problèmes. L’approche adoptée en Europe pourrait servir de modèle.

Les batteries de véhicules électriques en fin de vie deviendront de plus en plus importantes, automobile les ventes de véhicules électriques devraient accélérer considérablement pour atteindre des dizaines de hundreds of thousands par an au cours de l. a. prochaine décennie. Chaque nouvelle vente de véhicules électriques entraînera à terme une fin de vie des batteries qu’il faudra gérer.

Outre l. a. nécessité de prévenir les dommages causés à l’environnement ou à l. a. santé humaine résultant de leur élimination, il existe également des conséquences positives. Les matériaux récupérés des batteries en fin de vie peuvent réduire considérablement le besoin d’extraire de nouveaux matériaux evaluations. Ils peuvent également réduire les affects négatifs sur l’environnement, l. a. santé et l. a. société associés à ces activités extractives.

On s’intéresse également de plus en plus à l. a. possibilité pour les batteries des véhicules électriques d’avoir une « seconde vie » dans les réseaux électriques, en soutenant l’intégration des énergies renouvelables et en fournissant une aide d’urgence.

Dans le contexte de ces questions, une étude publiée en octobre par l. a. Sustainable Power Initiative de l’Université York a examiné l’évolution des politiques et des systèmes réglementaires pour l. a. gestion post-consommation des batteries de véhicules électriques en fin de vie au Canada, aux États-Unis et dans les will pay européens. Syndicat. .

Sa principale conclusion est que les cadres réglementaires pour l. a. gestion des batteries de véhicules électriques en fin de vie sont pratiquement inexistants en Amérique du Nord.

Il s’avère que l. a. Colombie-Britannique et l. a. Californie s’orienteront probablement vers l. a. création de buildings réglementaires initiales. Le Québec a lancé un régime de relance volontaire en juin 2023. D’autres juridictions nord-américaines, dont l’Ontario, ont indiqué qu’elles n’avaient l’aim de créer aucune forme de cadre de gouvernance post-consommation.

Les informations accessibles au public sur le type réel des batteries de véhicules électriques en fin de vie en Amérique du Nord sont très limitées.

Il a été avancé que l. a. valeur des batteries de véhicules électriques en fin de vie pour les recycleurs et les fabricants est suffisamment élevée pour éviter que les batteries ne finissent dans les décharges ou dans le stockage à lengthy terme. Cependant, en l’absence de toute exigence de transparence concernant les taux de récupération et le suivi du type des batteries périmées, il est inconceivable de prouver cette confirmation.

Contrairement à l. a. state of affairs en Amérique du Nord, les batteries de véhicules électriques en fin de vie sont gérées dans le cadre de l. a. directive sur les batteries de l’Union européenne (UE) depuis 2006. L’UE a également adopté un cadre réglementaire mis à jour en juin 2023 qui sera contraignant pour tous les membres. États. .

Bien que plus faible que les propositions initiales, le règlement européen repose sur le principe de l. a. responsabilité élargie des producteurs. Les fabricants sont tenus d’élaborer des plans de récupération et de recyclage des batteries en fin de vie qu’ils fabriquent ou mettent sur le marché.

Le règlement établit également des systèmes pour suivre le type des batteries de véhicules électriques en fin de vie, y compris des « passeports de batterie », et s’oriente vers l’exigence d’une quantité minimale de matériaux recyclés pour les nouvelles batteries.

Le Canada doit développer son propre système nationwide de gestion des batteries de véhicules électriques en fin de vie. Il doit suivre le modèle des éléments essentiels de l. a. nouvelle réglementation européenne. Celles-ci devraient inclure l. a. responsabilité des fabricants et des importateurs d’établir des systèmes de récupération et de recyclage, des exigences de déclaration et l’utilisation de passeports de batteries pour faciliter l. a. traçabilité, l. a. réutilisation et le recyclage.

Le manque d’consideration accordée à ces questions au Canada, alors que les gouvernements investissent des milliards dans le développement de chaînes d’approvisionnement et d’installations de fabrication de batteries, souligne l. a. nécessité de prêter consideration aux implications des transitions énergétiques sur le cycle de vie.

Fourni par l’Université York

l. a. quotation: Que se passera-t-il lorsque toutes les batteries des voitures électriques arriveront en fin de vie ? (20 novembre 2023) Récupéré le 20 novembre 2023 sur

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