Acapulco a été construite pour résister aux tremblements de terre, mais pas aux vents dévastateurs de l’ouragan Otis. Remark les codes du bâtiment ont-ils échoué ?

Acapulco n’était pas préparée lorsque l’ouragan Otis a frappé le 25 octobre 2023, une puissante tempête de catégorie 5. Le courtroom préavis dû à l’intensification rapide de los angeles tempête sur l’océan Pacifique n’était pas le seul problème, automotive les bâtiments de los angeles station balnéaire mexicaine n’étaient pas conçus. Pour gérer tout ce qui se rapproche des vents d’Otis de 165 mph.

Même si les immeubles de grande hauteur en bord de mer d’Acapulco ont été construits pour résister aux forts tremblements de terre de los angeles région, ils présentaient un level faible.

Étant donné que les ouragans violents sont rares à Acapulco, les codes du bâtiment mexicains n’exigent pas que les matériaux extérieurs soient capables de résister aux vents violents. En fait, ces matériaux sont souvent légers pour répondre aux normes de development sismiques.

Les vents violents d’Otis ont arraché le revêtement extérieur et brisé les fenêtres, exposant les chambres et les bureaux au vent et à los angeles pluie. Los angeles tempête a fait des dizaines de morts et causé des milliards de bucks de dégâts.

J’élabore des stratégies pour améliorer los angeles résilience aux catastrophes depuis plus de trois décennies et j’ai récemment écrit un livre, « Crisis Blessings », sur les paris que font les humains face aux risques de disaster et sur los angeles manière d’accroître los angeles résilience. Otis a fourni un exemple frappant d’un tel pari qui se produit lorsque les codes du bâtiment s’appuient sur les probabilités de certains risks basées sur l’histoire enregistrée, plutôt que de considérer les conséquences désastreuses de tempêtes qui pourraient détruire des villes entières.

Défaut deadly dans les codes du bâtiment

Les codes du bâtiment fournissent généralement des cartes « basées sur les probabilités » qui spécifient les vitesses du vent que les ingénieurs doivent prendre en compte lors de los angeles conception des bâtiments.

Le problème de cette approche réside dans le fait que les « probabilités » sont simplement les probabilités que des événements extrêmes d’une certaine ampleur se produisent dans le futur et sont principalement calculées sur los angeles base d’événements passés. Certains modèles peuvent inclure des considérations supplémentaires, mais restent généralement basés sur une expérience connue.

Tout cela est de los angeles bonne science. Personne ne le conteste. Il permet aux ingénieurs de concevoir des constructions selon un consensus sur ce qui est considéré comme des périodes de retour acceptables pour divers risks, une indication de los angeles probabilité que ces catastrophes se produisent. Les périodes de retour constituent une évaluation quelque peu arbitraire de ce qui constitue un équilibre raisonnable entre los angeles minimisation des risques et le maintien de coûts de development raisonnables.

Cependant, les cartes probabilistes ne capturent que les probabilités de survenance d’un risque. Une carte probabiliste peut déterminer quelle vitesse du vent doit être prise en compte lors de los angeles conception, qu’il s’agisse d’un emplacement particulier d’une petite ville avec quelques hôtels ou d’une mégapole avec des immeubles de grande hauteur et une infrastructure urbaine complexe. En d’autres termes, les cartes probabilistes ne prennent pas en compte les conséquences lorsque le risque extrême dépasse los angeles valeur spécifiée et que « l’enfer se déchaîne ».

Remark cette possibilité a-t-elle laissé Acapulco exposé ?

Selon le code du bâtiment mexicain, les hôtels, condos et autres immeubles commerciaux et de bureaux à Acapulco doivent être conçus pour résister à des vents de 88 mph, ce qui correspond aux vents les plus forts susceptibles de s’y produire en moyenne une fois tous les 50 ans. C’est une tempête de catégorie 1.

Une période de retour de 200 ans est utilisée pour les vents destinés aux installations essentielles, telles que les hôpitaux et les écoles, équivalente à des vents de 118 mph. Mais sur los angeles durée de vie d’un bâtiment, disons 50 ans, cela laisse encore une variation de 22 % lorsque des vents dépassant 190 km/h se produiront (oui, le monde des statistiques est aussi sournois).

Les cartes probabilistes des vents pour les deux périodes de retour montrent que les vitesses moyennes du vent à Acapulco sont inférieures à celles de los angeles plupart des 400 milles de côte mexicaine au nord de los angeles ville. Cependant, Acapulco est une ville majeure, avec une inhabitants de plus d’un million d’habitants. Elle compte également plus de 50 bâtiments de plus de 20 étages, selon SkyscraperPage, une base de données de gratte-ciel, et est los angeles seule ville avec des bâtiments de grande hauteur le lengthy de cette partie de los angeles côte Pacifique.

Dans ce cas, los angeles conception pour une période de retour de 50 ans est discutable, automotive cela signifierait une probabilité de près de 100 % de rencontrer des vents dépassant cette valeur de conception pour un bâtiment de 50 ans ou plus.

Los angeles Floride est confrontée à des défis similaires

Des lacunes ont également été constatées dans les cartes probabilistes qui déterminent los angeles vitesse du vent aux États-Unis. Par exemple, les nouveaux bâtiments situés le lengthy de los angeles majeure partie de los angeles côte de Floride doivent pouvoir résister à des vents de 225 km/h ou plus, à quelques exceptions près. L’une d’entre elles est los angeles région de Large Bend, où l’ouragan Idalia touchera terre en 2023. Los angeles vitesse nominale du vent est plutôt d’environ 120 mph.

Une mise à jour du code du bâtiment de Floride en 2023 a augmenté los angeles vitesse minimale du vent à environ 140 mph à Mexico Seaside, une ville de Panhandle dévastée par l’ouragan Michael en 2018. L’exception de Large Bend pourrait être los angeles prochaine à être éliminée.

Faible conception du tremblement de terre d’Acapulco

L’un des atouts salvateurs d’Acapulco est qu’elle est située dans l’une des zones à risque sismique les plus actives du Mexique – par exemple, un séisme de magnitude 7,0 a frappé à proximité en 2021. En conséquence, des systèmes structurels qui résistent aux fees latérales dans les immeubles de grande hauteur sont conçus là-bas. . Résister aux forces sismiques généralement supérieures aux forces des ouragans.

Cependant, l’inconvénient est que plus los angeles masse d’un bâtiment est grande, plus les forces sismiques auxquelles le bâtiment doit être conçu pour résister sont importantes. Ainsi, des matériaux plus légers étaient généralement utilisés pour le revêtement – ​​los angeles floor extérieure d’un bâtiment qui le protège des intempéries – automotive cela se traduit par des forces sismiques plus faibles. Ce revêtement léger n’a pas résisté aux vents des ouragans.

Si le revêtement n’avait pas cédé, toutes les forces du vent auraient été transférées au système structurel et les bâtiments auraient survécu avec peu ou pas de dommages.

Une « approche bien conçue » du risque

Un meilleur code du bâtiment irait au-delà des cartes probabilistes « bonnes scientifiques » et adopterait une « bonne approche methodology » en évaluant les conséquences des événements extrêmes qui se produisent, et pas seulement leurs probabilités.

En Floride, le coût supplémentaire de conception pour des vitesses de vent de 140 mph au lieu de 120 mph est marginal par rapport au coût overall de development, puisque des revêtements capables de résister à plus de 140 mph sont déjà utilisés presque dans tout l’État. À Acapulco, où l’ossature des bâtiments est déjà succesful de résister à des forces sismiques bien supérieures à celles des ouragans, los angeles conception d’un revêtement succesful de résister à des forces supérieures à celles des ouragans représentera probablement un pourcentage plus faible du coût overall du projet.

Un jour, nous espérons que los angeles manière dont les codes de conception traitent les événements extrêmes comme les ouragans évoluera, pas seulement au Mexique, pour prendre plus largement en compte les risques au niveau urbain. Malheureusement, comme je l’explique dans mon livre The Blessings of Crisis, nous assisterons à des catastrophes plus graves avant que los angeles société ne devienne résiliente aux catastrophes.

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